Les EUL ont obtenu cette année le label « Église verte ». Une démarche en cohérence avec l’engagement écologique de l’association mené depuis de nombreuses années.
Le label est un outil à destination des paroisses et Églises locales et des mouvements chrétiens qui veulent s’engager pour le soin de la création. Ce projet œcuménique est porté par la Fédération protestante, la conférence catholique des évêques et l’Assemblée des évêques orthodoxes. Il a vu le jour en 2017 dans l’élan de la mobilisation des églises à l’occasion de la COP 21 à Paris de 2015. Le label a dépassé le cap des 500 communautés engagées, de toutes confessions chrétiennes, alors que les organisateurs tablaient sur une centaine de communautés en trois ans.
Un label pour une conversion écologique de l’Église
Cette initiative est portée par la conviction qu’éco responsabilité et foi chrétienne sont étroitement liées. Les fondements du label en sont l’écho : « Nous croyons que Dieu se révèle par son œuvre, et qu’il l’a confiée aux hommes qui doivent la cultiver et la garder. La vie sur terre est une bénédiction et montre l’amour de Dieu. S’employer à la préserver est une façon d’aimer son prochain et de s’engager pour la justice. Le peuple de Dieu peut prier et agir pour apporter cet espoir au monde. »
Un outil d’encouragement et de progression
La démarche d’obtention du label a débuté aux EUL par un éco-diagnostic qui nous a permis de prendre conscience de nos engagements écologiques à travers cinq domaines d’action : célébration et catéchèse, gestion des bâtiments et des terrains, engagement local et global. Cet exercice nous a permis de voir la complémentarité des actions menées ces dernières années : réflexions bibliques et prières avec les jeunes, participation à des mobilisations régionales et nationales, gestion responsable de nos maisons, éducation à l’environnement.
Le label se décline en cinq niveaux. Au terme de ce processus, les EUL se sont vu attribuer le « niveau figuier » c’est-à-dire le niveau 4, que nous avons reçu avec joie ! Mais le label n’est pas une fin en soit, c’est un outil d’encouragement dans nos efforts qui nous invite à progresser encore ! Notre objectif pour l’année prochaine : renforcer nos engagements et pourquoi pas obtenir le dernier niveau « Cèdre du Liban » ?
Barbara Siéwé,
pasteure, secrétaire générale