L’histoire d’Emmy avec les EUL a commencé il y a plus de 58 ans ! C’est alors âgée de 14 ans qu’elle découvre pour la première fois ce lieu emblématique qui marquera son parcours de vie, lors d’une retraite de confirmation avec la paroisse de Betschdorf.
Quels sont vos premiers souvenirs aux EUL ?
Quand j’étais adolescente, puis jeune adulte, je participais aux week-ends, aux camps ainsi qu’aux retraites, puis j’ai fait partie de l’équipe des responsables. Les EUL, c’était ma deuxième maison. Les expériences que j’y ai vécues m’ont donnée une ouverture d’esprit ainsi que la joie de retrouver des amis. Je me rappelle surtout des séjours autour de thèmes d’actualité, des études bibliques et des chants. Lors des colos, les animatrices logeaient dans les vieilles baraques en bois du Herrenstein, un souvenir qui a marqué des générations !
Une expérience a-t-elle particulièrement marqué votre vie ?
Deux expériences plutôt !
Lors d’une retraite de Noël, j’ai été très touchée par la présentation qui nous avait été faite des massacres en Algérie. Par ailleurs, c’est aux EUL que j’ai rencontré mon mari qui était alors invité comme intervenant pour prendre des photos. C’était il a presque 50 ans !
Comment avez-vous gardé le lien avec les EUL ?
Jusqu’à mon mariage en 1974, j’étais très engagée aux EUL. Ensuite, ce sont mes enfants qui ont pris la relève, d’abord en participant aux séjours, puis comme animateurs. Depuis que je suis à la retraite, j’ai retrouvé avec beaucoup de plaisir une activité de bénévolat pour les différents événements qui se déroulent à Neuwiller, et je suis aussi présente lorsqu’il y a des tâches de manutention à faire, comme de la mise sous plis.
Propos recueillis par Cécile Clément